Maison et jardin d’Armagnac

Un lieu d’échanges et de rencontres en pleine nature
En avril 2021, Brest métropole a été lauréate du programme national « Quartiers Fertiles », lancé par l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Cette distinction vise à soutenir la mise en oeuvre de projets agricoles au cœur des quartiers concernés par le renouvellement urbain.
A cette occasion, Brest métropole est devenue propriétaire de la maison et du jardin situés au 1 rue d’Armagnac. C’est un lieu atypique accueillant une nature remarquable, entouré d’un mur d’enceinte en pierre.
Depuis mars 2022, le jardin est ouvert au public tous les 20 du mois par l’association Vert le Jardin et le Centre social et culturel de Bellevue qui proposent diverses animations dans une ambiance conviviale : cuisine itinérante, concert, ciné plein air, atelier contes, jeux de société, jardinage…
Le jardin est aussi occupé occasionnellement par des écoles, des enfants des accueils de loisirs du quartier.
Un arbre remarquable, une mémoire préservée
Le 1er novembre 2023, lors de la tempête Ciaran, le chêne centenaire situé sur la place jouxtant le jardin est tombé sur le mur d’enceinte en pierre, l’endommageant fortement.
Une démarche a été entreprise par la direction Espaces Verts de Brest métropole, gestionnaire de la place et de son patrimoine arboré, et la mairie de quartier de Bellevue, en lien avec l’association Vert le jardin afin de garder la mémoire de cet arbre remarquable auquel les habitants sont attachés.
La démarche comportait deux volets :
– profiter du mur d’enceinte abîmé par la chute du chêne pour créer une ouverture en installant une palissade en bois récupéré des arbres tombés lors de la tempête Ciaran ;
– mener un travail sur la signalétique du lieu pour mieux l’identifier.
Une démarche participative et artistique
Le mur endommagé a été repris par les agents de Brest métropole. Les étudiants en Master 1 et 2 Design en transition et leurs professeurs de l’EESAB ont imaginé et fabriqué la palissade en bois, ainsi qu’une porte ouvrant sur la place avec le grand chêne couché, mais vivant, témoignant de sa résilience. Les étudiants ont utilisé des méthodes pour rendre durable la palissade dont le Yakisugi, méthode japonaise de brûlage du bois. Le menuisier Jérôme Letur, propriétaire d’une scierie mobile, a débité les planches de la palissade. Les étudiants ont également engagé un travail sur la signalisation du site ainsi que sur la création d’objets à construire avec les habitants, pour le jardin ou la place du chêne.